Suite aux propos de Paul Magnette, de vouloir une "Belgique sans e-commerce", nous nous devions de mettre les choses en perspective, afin de détailler notre point de vue, celui de nombreux e-commerçants belges.
Bien trop souvent, le terme 'commerce en ligne' rime avec 'entreprises internationales'. Or, il est indispensable de distinguer les e-commerces basés en Belgique et les plateformes multinationales.
Dans le premier cas, il s'agit d'entreprises belges, ayant des employés belges et payant des cotisations et de la TVA en Belgique. Dans le second cas, il s'agit d'entreprises multinationales, sans siège social en Belgique, sans employés en Belgique et ne payant aucune cotisation ni TVA en Belgique.
A travers cette première mise en perspective, il s'avère essentiel de préserver les e-commerçants belges et leur impact positif sur l'environnement socio-économique belge, là où en effet, les multinationales du e-commerce ont un impact socio-économique négatif sur l'entièreté du commerce belge.
En effet, lorsque le consommateur dépense 50€ auprès d'un e-shop belge, cet argent va rester dans l'économie, va servir à payer les salaires, les loyers, les cotisations et au final, participer à tout l'éco-système financier de notre pays. Ce même montant dépensé sur une plateforme à l'étranger ne servira plus en rien à soutenir l'économie belge, et servira sans doute à envoyer des CEO dans l'espace. C'est une prise de conscience à avoir en tant que consommateur.
Lors de la crise, nous avons remarqué que de nombreuses boutiques physique ont passé le cap du digital, afin de rester visibles. En effet, à l'heure actuelle, il est indispensable d'être également présent en ligne. Le consommateur qui apprécie le contact client en boutique, sera ravi de continuer sa réflexion en ligne, quitte à retourner en boutique pour l'acte d'achat. Il y a clairement une dualité entre le physique et le digital. Rien n'empêche une boutique physique d'avoir une offre plus large en magasin ou des offres limitées au digital, mais la présence en ligne reste essentielle.
Ensuite, il est important de mettre en avant l'implication écologique de ces deux types de e-commerces. Récemment, un reportage retraçait, à l'aide de capteurs de position, le trajet fait par un colis commandé et ensuite renvoyé sur une plateforme internationale. Les kilomètres se comptaient par milliers! L'impact écologique est donc bien supérieur à celui de colis commandés en Belgique et livrés en Belgique.
De plus, il faut savoir que les articles retournés auprès des grandes enseignes sont très souvent détruits! Le reconditionnement coute en effet généralement plus cher que la destruction. Cherchez l'erreur, alors que nous sommes en pleine prise de conscience par rapport à l'écologie de notre planète. De leur côté, les e-commerçants belges vont généralement remettre les articles retournés en rayon.
Voici quelques pistes de réflexion pour améliorer le e-commerce en Belgique et permettre aux e-shops belges de prendre leur place dans le paysage du commerce en ligne en Belgique:
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